Jerome Poulalier

 

Carnet de voyage
Maroc : Essaouira, l'Atlas et ses villages berbers.

 

Tout commence à Marrakech, où je passe quelques jours à découvrir la medina. Très peu fan des souks et autres fourmilières attrape-touristes, j’y passerai rapidement et m’en écarterai aussi vite après les multiples discussions houleuses post photographiques (notamment suite à la photo du singe place Jemaa El Fna ci-dessous).


Étant parti uniquement équipé d’appareils photo argentiques, impossible de montrer ou de supprimer les photos prises à la volée quand il m’arrivait de me faire remarquer, donc obligé de faire face aux négociations interminables des locaux, ou de payer quelques dirhams… 

Je décide donc de partir dans l’Atlas après avoir quand même bien profité de la ville et des quelques musées locaux (notamment la Maison de la photographie et les Jardins Majorelle qui valent vraiment le détour), ainsi que des multiples tajines, couscous, bissara et autres thés à la menthe.

 

 

Départ donc pour Setti Fatma, petit village berbère dans la vallée de l’Ourika (Grand Atlas) installé le long d’une rivière bordée de restaurants et terrasses colorées. Sur la petite heure et demie qui sépare Marrakech de Setti Fatma, j’ai du prendre 3 taxis différents, dont le dernier, une vieille Peugeot 305 dans laquelle on a fini à 3 devant et 4 derrière. Après quelques arrêts peu communs, notamment par la police, pour ce que je croyais être un contrôle de routine, où nous avons finalement débarrassé le plateau de thé de ces messieurs et apporté leurs restes de pâtisseries matinales au restaurant un peu plus loin après le barrage, le tout sans sortir du véhicule…


Passage rapide à Setti Fatma le temps d’un tajine kefta œufs sur une des nombreuses terrasses colorées, puis départ à pied pour la randonnée qui nous conduirait jusqu’au village berbère où nous passerions la nuit. Perdu à 2500m d’altitude à 2h des premiers signes de civilisation, nous arrivons enfin au village, où aucune trace de tourisme n’est présente.


Maisons en torchis, habits traditionnels et décors incroyables sont en revanche bien au rendez-vous. Après un bon couscous et un énième thé à la menthe, départ pour une immersion dans le village. Les adultes sont assez réservés et fuient l’appareil photo, surtout les femmes. Je n’insiste donc pas et dissimule l’appareil pour ne pas déranger. Les premiers échanges avec les enfants en revanche sont magiques. La barrière de la langue est vite levée, avec les émotions et la gestuelle, l’échange est presque naturel. 

Quelques photos difficiles à prendre puis retour chez Hassan, le père de famille qui nous accueillait dans sa maison sur les hauteurs du village. Depuis le toit-terrasse à la nuit tombée, on profite du ciel étoilé incroyablement lumineux et du chant des enfants qui récitent le Coran dans la mosquée en contre bas. Au petit matin, les enfant se retrouvent à la fontaine du village pour nettoyer leurs planches de bois qui font office de cahier, sur lesquels ils écrivent à la craie.


 

 

La suite du voyage au Maroc

Après une autre nuit et journée dans les montagnes de l’Atlas, départ ensuite pour Essaouira et son port de pêche authentique, où les marins et les vendeurs de poisson côtoient les mouettes et les carcasses de bateaux.

 

 

 

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