Jerome Poulalier

Rien à voir avec la Taxe sur les Logements Vacants. TLV, ce sont les trois lettres qui représentent l’aéroport international David-Ben-Gourion, autrement dit l’aéroport de Tel Aviv. Hotels, magazines, boutiques, blogs, agences de voyages, tous se l’approprient et font de cet anagramme le symbole non-officiel de la ville au sens large.

Chaque année, aux alentours de fin avril début mai, la fête nationale Yom Haʿatzmaout célèbre la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël. De passage à TLV pendant cette période festive il y a quelques années, je profite du confinement pour me replonger dans mes archives argentiques et ressortir quelques souvenirs immortalisés au Lomo LC-Wide, d’où les doubles expositions et rendus si spéciaux présentés dans les photographies ci-dessous.

L’INDEPENDANCE DE L’ÉTAT D’ISRAËL A 72 ANS AUJOURD’HUI.

Proclamée le 14 mai 1948, il sera décidé plus tard que la « fête de l’état » sera célébrée à sa date hébraïque, le 5 iyyar, plutôt qu’à la date civile. La date de la fête est fixée selon le calendrier hébraïque, et tombe toujours un mardi, un mercredi ou un jeudi les plus proches du 5 Iyar. En 2020 les événements n’ont pas eu lieu suite aux restrictions entraînées par la crise du covid19 mais Yom Ha’atzmaout était prévu le 28 Avril dernier.

Initialement calquée sur les fêtes nationales Européennes et sur l’Independence Day américain, elle s’accompagne pour certains d’un message plus religieux, et est célébrée par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception d’une partie des haredi qui contestent la légitimité du projet sioniste. Cette journée nationale est un jour férié en Israël et a été déclarée fête religieuse par le grand rabbinat d’Israël, avec récitation de prières spéciales. Mais le rituel qui est le plus observé ce jour-là en Israël est plutôt celui de la fête tout court. Pique-nique, barbecues, soirées rooftop, les gens et les drapeaux danses dans les rues de Tel Aviv et Jérusalem du matin au soir.